Connaissez-vous l'ATSA? Si le nom ne vous dit rien, vous vous rapellez peut-être les 10 000 contraventions "vertes" distribuées cet été à Montréal... Ce mouvement était initié par l'ATSA, l'action terroriste socialement acceptable. Le groupe d'artistes-écolos a décidé cet automne de venir en aide aux sans-abris et décrété l'État d'urgence en installant, du 23 au 27 novembre, un camp de réfugiés en plein centre-ville. Installée au parc Émilie-Gamelin, la manifestation humanitaire et artistique a pour objectif principal la célébration de la solidarité et de la cohésion sociale.
Plusieurs restaurateurs de Montréal offriront gracieusement 500 repas par jour. Les repas seront servis dans des assiettes réutilsables, le maximum de déchets seront recyclés et pour se réchauffer: du bon café équitable sera servi autour d'un feu de bûches à base d'agglomérés sans colle, donc moins dommageables pour l'environnement.
"Tout le monde est invité à venir y faire un tour. Que l'on ait un toit ou non!" a lancé la porte-parole Annie Roy.
Pour connaître la programmation: www.atsa.qc.ca
Commentaires :
Les contraventions vertes
Cet été, l'Atsa avait conçu des contraventions dites "vertes" pour leur signification écologique. Ressemblant vraiment à de véritables contraventions, elles étaient déposées sous les essuis-glaces des voitures polluantes: des V.U.S., des camions ou encore de vieux tacos. N'importe qui pouvait aller se les procurer et les distribuer à ceux qui nuisaient à l'environnement. Présentées de façon humoristique, la fausse contravention avertissait tout de même le propriétaire de sa conduite polluante. Original, non?
S'impliquer avec l'Atsa
Tout le monde peut adhérer à l'Atsa. Il y a différents status de membre, allant de bénévole (gratuit) à bienfaiteur (100$). Pour en savoir plus ou pour t'impliquer, consulte le www.atsa.qc.ca